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Oiseaux de l'Indre

 

Synthèse pour rédiger efficacement
une fiche d’homologation

Cette note a pour objet de faciliter la rédaction des fiches type CHR pour :
   – un gain de temps ;
   – plus de clarté ;
   – une facilité d’exploitation ultérieure.

Beaucoup d’observateurs trouvent fastidieux l’idée de devoir faire une fiche pour des espèces qu’ils rencontrent plusieurs fois dans l’année (ce qui est particulièrement vrai pour le CHR, beaucoup moins pour le CHN). La motivation est aussi moins grande de rédiger une fiche, les espèces vues étant en général plus communes, moins enthousiasmantes.
   Pourtant, à peu de frais, il paraît possible de rédiger rapidement une fiche d’homologation claire et précise. Avec l’expérience, de 5 à 10 minutes doivent suffire dans un très grand nombre de cas, à condition de rédiger la fiche le plus tôt possible après l’observation.

Nous rappellerons ici les différentes rubriques à renseigner en les accompagnant d’un commentaire.
   L’ordre de présentation est lui-même important : il permet aux membres du CHR qui consulteront la fiche de se repérer plus rapidement.

1. Revenir sur les conditions et les circonstances de l’observation :

– Localisation affinée de l’oiseau (situation dans le paysage) ;
   – précisions sur le rôle des autres observateurs présents ;
   – présence d’autres oiseaux d’espèces différentes.

2. 1er contact avec l’oiseau :

– 1re impression (aspect global) ;
   – 1re classification rapide (oiseau type [Famille/Genre]).

3. Caractéristiques physiques :

– Taille (comparer avec d’autres espèces bien connues et si possible proches) ;
   – silhouette, corpulence, allure ;
   – plumage :
      – tête,
      – manteau,
      – dessous,
      – queue,
   etc. ;
   – parties nues :
      – œil,
      – bec,
      – pattes.

4. Comportement (de vol, de parade, de nourriture, d’alarme, de défense, etc).

5. Perte de contact avec l’oiseau :

– L’oiseau s’en va au loin et sort du site d’observation ;
   – l’oiseau disparaît mais reste semble-t-il sur le site ;
   – l’observateur laisse l’oiseau en place en quittant le site d’observation.

Utiliser un langage précis, sans ambiguïtés (recours aux termes techniques conseillé). Le dessous d’un oiseau n’est pas son corps, le corps n’est pas le ventre, le ventre n’est pas la poitrine, etc. Des schémas annotés présentant les différentes parties du corps d’un oiseau figurent en principe au début et/ou à la fin de tout bon guide de terrain.

Exemple : Un jeune mâle de faucon kobez peut avoir le corps orangé mais il n’a jamais les couvertures sous-alaires orangées (qui indiquent une femelle). Une fiche qui mentionnerait pour un oiseau en vol " dessous orangé " serait donc lacunaire.

Il convient également de commenter sa description en mentionnant explicitement ou en annotant les critères jugés décisifs.

Exemple :
   Dans le cas d’un oiseau du genre Gravelot, on peut noter : « cercle de peau nue autour de l’œil/cercle orbital jaune (typique du petit gravelot », ou bien « l’absence de barre alaire indique un petit gravelot ou élimine le grand gravelot ».

Il est souvent plus parlant de donner des indications en faisant référence à d’autres espèces proches et/ou bien connues.

Exemple :
   
– de la taille d’un étourneau,
   
– envergure de Pigeon biset,
   
– cri rappelant la Bergeronnette grise,
   etc.


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