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 Balades nature

L’étang de Pruniers

(Pruniers)
 

   À la limite de l’Indre et du Cher, le terroir de Pruniers marque la transition entre la Champagne berrichonne et le Boischaut sud. Dans un cadre voué à l’élevage, il offre une belle diversité de milieux naturels encore préservés. Tour à tour, on passe de l'étang aux prairies de pâture et de fauche, du maillage de haies aux espaces cultivés. Nombre d'espèces animales et végétales vivent dans cet espace tranquille qui a su conserver son authenticité.

 

étang de Pruniers (36)

 

étang de Pruniers (36)


Intérêt :

ornithologique, botanique, paysager.


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Période
la plus favorable :

Mi-mars à fin juillet pour les oiseaux et la flore, mais intéressant en toutes saisons. De préférence le matin.

Distance et temps :

6 km. Compter 2 heures 30.

Carte IGN :

2226 E.

Points particuliers :

Le circuit est plan et les voies empruntées en bon état pour la marche. Absence de passages humides.

Accès :

Dans le bourg de Pruniers, partir de l'église dans la direction opposée à la rivière. Suivre la direction La Berthenoux (D68). 100 mètres après le panneau de fin d'agglomération, se présente une patte-d'oie avec une croix. Prendre la voie du milieu; l'étang est à 200 mètres à droite. Laisser son véhicule le long de la haie pour éviter l'envol des oiseaux.


   L'étang apparaît, étroit, étiré en longueur et enserré entre deux rideaux de haies denses . L'abondante végétation qui le borde et sa tranquillité en font un lieu apprécié des oiseaux. Foulque macroule, Poule d'eau, Héron cendré, Canard colvert, Grèbes huppé et castagneux, Fuligule milouin y vivent toute l'année. Mais, selon les saisons et le niveau d'eau, on peut y observer bien d'autres espèces ; il est peu de visites en effet qui ne réservent des surprises ! Prendre le chemin blanc qui prolonge la section goudronnée. Il longe l'étang sur quelques centaines de mètres et offre plusieurs points d'observation sur le plan d'eau. Les haies qui le bordent, bien que traitées parfois de façon brutale, présentent une belle diversité d'arbres, d'arbustes et de lianes. On y recherchera le Nerprun purgatif, le Camérisier à balai, le Néflier ou l'Alisier torminal.
   Presque en queue d'étang, le chemin côtoie sur la droite un bois de pins sylvestres qui exhalent en été de suaves senteurs de résine. En sous-bois, le Chèvrefeuille grimpe à l'assaut des arbustes alors que la petite lande basse qui termine le bois se pare en août du pourpre de la Bruyère cendrée. Juste après le portail, s'ouvre sur la droite une grande prairie d'où l'on peut observer discrètement au travers de la haie de charmes. Le Chevreuil, bien présent sur le secteur, aime cet espace dégagé alors que la mare accueille parfois des hôtes remarquables telle la Cigogne noire qui niche non loin.
   On aborde la partie bocagère de la balade. Les champs sont ceints de haies basses installées sur des talus faits de la terre tirée du fossé. Quelques arbres de haut jet en émergent. Ces haies sont le domaine du Tarier pâtre, du Bruant jaune, de la Fauvette grisette et de l'Hypolaïs polyglotte.
   À la première intersection , un arrêt s'impose pour rechercher au printemps la Stellaire holostée, la Pulmonaire à grandes feuilles et la Jacinthe des bois. Continuer tout droit. Les haies s'enrichissent çà et là, dans les secteurs un peu humides, du Saule marsault, du Tremble et de la Cucubale à baie.
   Les champs alentours abritent l'Œdicnème criard, selon les années, l'Alouette lulu et le Busard Saint-Martin. Cette portion de chemin qui conduit à la mare est également remarquable pour la diversité et la profusion des papillons : Flambé, Machaon, Morio, Demi-deuil, Myrtil, Amaryllis…
   On parvient à une nouvelle intersection marquée par la présence d'une petite mare de peu d'intérêt. Prendre à gauche. Le chemin conduit tout droit à la route. Dans ce secteur, les haies basses délimitant les pâtures sont occupées par plusieurs couples de pies-grièches écorcheurs . À l'affût sur une haute tige, le mâle est immanquable avec son masque noir !
   Au niveau de la route, prendre à gauche. Peu de voitures empruntent cette voie goudronnée où la balade continue dans la quiétude ambiante. Sur la gauche, une grande parcelle est là pour rappeler que l'on évolue dans un paysage de polyculture et d'élevage. En hiver, de grandes bandes de vanneaux et d'alouettes y stationnent. Chaque printemps, les cultures s'animent du chant de la Caille des blés et du vol ondulant de la Bergeronnette printanière. Dans le fossé, toujours humide, on ne peut manquer en juillet les hampes violacées de la Salicaire qui côtoie l'Eupatoire chanvrine, le Lycope d'Europe et l'Épilobe hirsute.
   Après la grande parcelle, prendre le premier ou le second chemin à gauche pour rejoindre le point . Au pied des haies, les touffes de Fougère mâle sont fréquentes alors que les talus ombragés et frais hébergent le Capillaire noir. À noter également, un vieux châtaignier encore bien vivant malgré son air délabré .
   Au point , prendre à droite le chemin emprunté au début de la balade et qui ramène à l'étang.

 


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